Voici la petite histoire de la grande aventure de Isa et AMS au fin fond de la Corse sauvage... C'est dans ce magnifique bateau qu'a commencé notre périple. Après six longues heures de navigation nous avons finalement accosté en terre Corse. La partie la plus périlleuse de notre voyage restait à venir : L'autobus!!! En effet, les routes Corses sont un tantinet sinueuses et côteuses si bien que les gravols auraient été plus utiles pour le bus que pour le bateau! C'est donc en titubant que nous nous sommes rendues à notre hôtel de Porto-Vecchio 5 minutes avant la fermeture de la réception (qui fermait à 20h!!!). Nous ne nous doutions pas de l'ampleur du défi qui nous attendait...
Ces quelques photos ne sont que l'ombre d'une esquisse de l'expérience que nous avons vécue et elles sont un bien piètre reflet des splendeurs que nous avons eu la chance de voir. Nous tenterons tout de même de vous dresser un survol de notre voyage. De Porto Vecchio à Propiano, nous avons traversé l'île Corse par le sentier Mare à Mare sud.
Cette photo illustre un des multiples ecosystèmes que nous avons croisés lors de nos six jours de randonnée. Il s'agit d'une chênaie (foret de chênes) bordée de murets de pierres. Pendant notre périple nous somme passées à travers des forêts luxuriantes, des montagnes tantôt semi-désertiques tantôt rocailleuses, des maquis (végétation composée d'arbustes touffus et denses) et des petits villages aux allures exotiques avec leurs cactus et leurs palmiers. Ce parcours assez diversifié fut agrémenté de quelques rivières encore bien trop froides à ce temps de l'année comme nos petits pieds peuvent vous en témoigner.
Voici une des seules photos que nous avons de nous deux. En effet, n'ayant rencontré personne sur les sentiers, il était difficile de demander à quelqu'un de nous prendre en photo! Mais ne vous en faites pas, nous avons fait de bien belles rencontres dans les gîtes où nous avons séjourné. Le paysage que vous voyez à l'arrière, de gauche à droite, représente les sommets enneigés du GR20 (le sentier le plus difficle d'Europe) et les aiguilles de Bavella.
La randonnée s'avéra plus hardue que nous l'avions imaginée. En effet, marcher sans bagage est une chose, mais marcher en portant un sac à dos de 65 litres en est une autre... Le défi résidait dans le fait de ne pas se péter la fiole dans les descente abruptes et les montées escarpées. Malgré qu'aucune de nous deux ne soit tombée dans les descente ou les montées, notre chère Isa a tout de même réussi à tomber fesses premières dans un buisson épineux! La photo que vous voyez ci-haut représente un moment de jouissance pour AMS (et Isa qui ne cessait de l'entendre se plaindre qu'elle avait dont soif). La voici qui sirote une limonade Corse sur une terrasse de Serra di Scopamena avec une vue imprenable sur les montagnes.
Ce petit village perdu au creux des montagnes a croisé notre route lors de notre dernière journée de marche. Il représente de façon assez fidèle les villages Corse que nous avons rencontrés pendant notre séjour sur l'île.
Nous nous entendons toutes les deux sur un point : Ce voyage nous aura marqué autant par les paysages époustouflants que nous avons contemplés que par nos rencontres avec les habitants de la Corse et les randonneurs. Mais l'essentiel de ce voyage réside dans le sentiment de fierté que nous aura apporté l'accomplissement de cette belle aventure.
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